New Releases by Thomas S. Kuhn

Thomas Kuhn is perhaps the most widely known and influential philosopher of science of our time. Inspired by his contributions, these twelve original essays address central aspects of Kuhn''s thought

For scientist and layman alike this book provides vivid evidence that the Copernican Revolution has by no means lost its significance today. Few episodes in the development of scientific theory show so clearly how the solution to a highly technical problem can alter our basic thought processes and attitudes.

Thomas S Kuhn aborde ici la science à partir de la tension essentielle qui la travaille et dont les pôles sont tradition et innovation. D''un côté les paradigmes, cadres du travail quotidien des chercheurs. De l''autre, les révolutions qui bouleversent les paradigmes établis et les remplacent par de nouveaux. Ces notions, introduites par Kuhn dans des travaux qui ont renouvelé l''histoire et la philosophie des sciences, sont ici discutées et précisées. Elles le sont à travers une étude de plusieurs problèmes qui concernent les points centraux de l''histoire de la physique, tels celui de la causalité, celui du jeu entre la tradition mathématique et la tradition expérimentale, celui des découvertes simultanées, de la mesure, de l''expérience de pensée. Elles le sont à travers une réflexion sur l''histoire des sciences, ses rapports avec l''histoire et la philosophie et l''importance qu''elle a pour la science elle-même. Et elles le sont à travers un échange avec d''autres historiens et philosophes des sciences, notamment avec Popper et Merton. Les articles réunis dans ce recueil jalonnent le chemin marqué par les grandes monographies de l''auteur sur la révolution copernicienne, la structure des révolutions scientifiques, la théorie du corps noir et les débuts de la révolution quantique. Ils sont la meilleure introduction à la pensée d''un historien dont le rayonnement dépasse largement l''histoire des sciences et dont l''ouvre a suscité un débat international sur les questions fondamentales pour toutes les sciences de l''homme.

Ya han pasado más de treinta años desde la publicación de La estructura de las revoluciones científicas, de T. S. Kuhn. Fue y sigue siendo una obra fundamental para la historiografía de la ciencia. Pero, además, fue la que causó mayor impacto en la filosofía de la ciencia vigente entonces. Desde 1962 hasta hoy, Kuhn ha conseguido mantener el interés de sus críticos y de sus renovados enfoques. Lo cual pone de manifiesto dos cosas. La primera es la centralidad de las cuestiones que propone, incluso para sus oponentes y cualquiera que sea la perspectiva que éstos usen. La segunda, que supuestos esenciales que, al margen de otros personales, subyacían al rechazo de Popper en 1965 a la propuesta de Kuhn respecto al tipo de investigación a desarrollar, siguen condicionando el diálogo en la filosofía de la ciencia. A lo largo de esta dilatada polémica, Kuhn parece haber ido transformando lo que se presentaba como problemas distintos en distintos aspectos de una mismo problema. Mientras que previamente nos hablaba de proyectos de sociología de un progresivo desplazamiento hacia cuestiones centradas en el lenguaje. Los artículos que aquí presentamos constituyen una muestra de ello y el estadio más reciente de su evolución. La introducción ha corrido a cargo de Antonio Beltrán, profesor titular de Historia de la Ciencia en la Universidad de Barcelona

O autor realça alguns traços fundamentais da actividade científica; a inovação e a revolução teóricas, o significado e o alcance da medição, o fenómeno da rejeição e da recepção do conhecimento novo e a natureza da ''ciência normal''.

"A masterly assessment of the way the idea of quanta of radiation became part of 20th-century physics. . . . The book not only deals with a topic of importance and interest to all scientists, but is also a polished literary work, described (accurately) by one of its original reviewers as a scientific detective story."—John Gribbin, New Scientist "Every scientist should have this book."—Paul Davies, New Scientist